Parmi les travaux de finition les plus courants de nos jours, figure la pose de parquet. Il existe sur le marché, une diversité de parquets qui peuvent se poser aussi bien par-dessus carrelage, sur un plancher, une chape à béton, etc. Parmi les pièces susceptibles d’accueillir une pose de parquet, notons qu’il n’y a pas de restriction particulière. Un parquet peut tout aussi bien être posé dans une chambre, un séjour et il est même possible d’opter pour un parquet d’extérieur pour sa terrasse.
À travers cet article, découvrez l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur la pose de parquet pour mener à bien votre projet.
Sommaire
Différents parquets possibles
Vous trouverez sur le marché une diversité de parquets notamment :
- Le parquet flottant ;
- Le parquet cloué ;
- Le parquet collé ;
- Le parquet en point de Hongrie ;
- Le parquet à bâtons rompus.
Chaque parquet présente des caractéristiques spécifiques de sorte à s’ajuster parfaitement ou non à votre projet. Le choix du parquet doit donc tenir compte de certains critères sélectifs.
Quel parquet choisir ?
Revêtement de sol en bois ou à base de bois avec une couche d’usure en bois noble de 2,5 mm d’épaisseur minimum, le parquet flottant se distingue des autres par sa technique de pose spéciale. En effet, il ne nécessite ni l’usage de clous ni l’usage de colle. Le parquet flottant comme son nom l’indique est désolidarisé de la couche sur laquelle il repose et peut être posé aussi bien sur une moquette, un carrelage comme un ancien parquet en bois.
Le parquet flottant se distingue ainsi du parquet cloué qui lui est plus laborieux, nécessitant notamment un solivage et un parquet massif. Il marque également par là même une différence avec le parquet collé qui nécessite l’usage de colle.
Cependant, celui-ci bien que plus complexe offre néanmoins à la pièce l’avantage d’une qualité acoustique supérieure. Lorsque par exemple vous marchez sur un parquet flottant, celui-ci fait résonner le bruit de vos pas, ce qui n’est pas le cas avec le parquet collé qui absorbe le bruit.
Pour ce qui est du point de Hongrie ou encore appelé parquet en chevrons, c’est un grand classique des parquets français traditionnels. Il est constitué de lames de mêmes dimensions, avec les extrémités coupées, suivant un angle de 45 ° et 60 °, qui sont posées de bout en bout de sorte à former un décor en parallèle. Il est possible de le confondre avec un autre parquet tout aussi ancien qui est le parquet à bâtons rompus. Ici les lames sont toutes forcément de même longueur et sont disposées perpendiculairement, de sorte à former un angle droit.
Le choix du parquet qui vous convient est avant tout une question relative de goût quant aux formes, mais l’aspect pratique peut être aussi déterminant. Vous souhaitez poser du parquet à Nantes ? Plusieurs références y sont à votre disposition pour donner vie à votre projet.
Pose de parquet : cas du parquet flottant
Il est possible de procéder vous-même à la pose d’un parquet flottant. C’est comme mentionné plus haut une pause simple sans besoin de clous ni de colle. C’est également l’option à privilégier si vous disposez d’un budget plutôt serré. C’est probablement la pose de parquet la moins chère de toutes et naturellement la plus répandue.
Avant tout, il convient de préparer le support sur lequel sera posé le parquet. Celui-ci doit être propre, avec une planéité parfaite. Il faut en outre veiller à ce que l’hygrométrie soit comprise en 40 et 60 %, avec une humidité inférieure à 2,5 % pour un support en béton et 16 % pour un support en bois idéalement. La température ambiante est toute aussi importante, car elle doit être en moyenne de 20 ° et pas inférieure à 15 ° dans tous les cas.
De même, veillez à préparer tous les outils brico dont vous pourriez avoir besoin pour des découpes éventuelles. Il est généralement recommandé d’avoir un plan de travail avec maillet, crayon à papier, scie sauteuse, niveau à bulle et équerre avant de commencer les travaux.
La pose en elle-même est simple et silencieuse. Une fois que vous avez des découpes de lames, vous avez juste à les clipser ou à les coller les unes aux autres sur une couche isolante. Il faut néanmoins vérifier l’équerrage pour déterminer le sens de la pose du parquet flottant. Il est aussi conseillé de couper des formes arrondies du parquet au niveau des huisseries et des obstacles. En assemblant ainsi les lames pas-à-pas, vous parviendrez bientôt à recouvrir votre sol.
Notons que les lames peuvent aussi bien être posées sur une moquette, un carrelage ou un sol stratifié. C’est pourquoi c’est une option de choix en cas de rénovation de parquet. La finition de votre parquet flottant est constatée par la pose de plinthes et des barres de seuil.
Pose de parquet flottant : bon à savoir
Si vous posez votre parquet flottant sur une chape en béton ou un sol chauffant, vous avez besoin de poser d’abord un film polyane. Cela évite les dilatations de parquet en raison des changements de température et de taux d’humidité.
Par ailleurs, puisque le parquet flottant n’est pas fixé au sol, il faut éviter de lui imposer des charges énormes, dans le genre d’un meuble trop lourd par exemple. Cela pourrait aussi donner lieu à une dilatation du parquet flottant en combinaison avec l’humidité.
Les films anti-remontées d’humidité : bonne ou mauvaise idée ? Les experts déconseillent cette technique qui peut donner lieu à une déformation de votre parquet flottant en cas de baisse suffisante de température, comme c’est le cas en hiver par exemple.
Pour finir, utilisez des joints de finition pour masquer d’éventuelles erreurs de coupes, de même que les zones impossibles à couvrir par le parquet. Il est conseillé de choisir à cet effet une teinte proche du parquet pour l’harmonie globale de la pièce.
La pose de parquet flottant est à la fois une entreprise exigeante et passionnante. En suivant scrupuleusement les différentes étapes de pose, vous aboutirez certainement à un résultat satisfaisant